Formation continue changement d’orientation

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LE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINU
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Créé par l’article 59 de la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, le Développement Professionnel Continu (DPC) est un dispositif de formation applicable à l’ensemble des professionnels de santé, dont les objectifs sont les suivants :

  • L’évaluation des pratiques professionnelles,
  • Le perfectionnement des connaissances,
  • L’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins,
  • La prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé.

D’après l’article L.4021-1 du code de la santé publique, le DPC constitue une obligation pour les sages-femmes.

Depuis le 1er janvier 2017, cette obligation est triennale et non plus annuelle : chaque professionnel de santé doit justifier, sur une période de trois ans, de son engagement dans une démarche de DPC.

En outre, l’article L.4021-5 du Code de la santé publique prévoit que « Le contrôle du respect par les professionnels de santé de leur obligation de développement professionnel continu est réalisé par les instances ordinales, les employeurs et les autorités compétentes, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat ».

Pour les professionnels appartenant à l’armée ou n’exerçant pas d’acte de sage-femme, le contrôle du respect de l’obligation de formation continue est réalisé par l’employeur, ou le service de santé des armées (articles L.4021-5 et R.4021-23 du code de la santé publique).

L’ANDPC

L’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a été créée par la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 et se substitue à l’Organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC).

L’ANDPC est un groupement d’intérêt public qui assure le pilotage et contribue à la gestion financière du dispositif de développement professionnel continu pour l’ensemble des professionnels de santé.

L’ANDPC dispose à la fois de missions d’évaluation et de contrôle des organismes souhaitant proposer des actions de DPC aux sages-femmes et à la fois des missions de financement aux actions de DPC (décret n°2016-942 du 8 juillet 2016 relatif à l’organisation du DPC des professionnels de santé).

L’ANDPC est composée de :

  • L’Assemblée générale
  • Le Haut Conseil du DPC des professions de santé
  • Les Commissions scientifiques indépendantes (CSI)
  • Le Comité d’Ethique
  • Le Comité de Liaison du DPC des salariés
  • Le Conseil de Gestion

Après évaluation par une commission scientifique indépendante (CSI), l’ANDPC enregistre l’ensemble des organismes concourant à l’offre de DPC et finance les programmes et actions prioritaires s’inscrivant dans le cadre des orientations pluriannuelles prioritaires définies à l’article L.4021-2 du code de la santé publique.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des informations et des formations proposées par l’ANDPC sur leur site.

La Commission scientifique indépendante des sages-femmes

Créée par le décret du 9 janvier 2012, la commission scientifique indépendante (CSI) des sages-femmes, mentionnée à l’article L. 4153-2 du Code de la santé publique, a notamment pour mission de :

  • Formuler un avis sur les orientations nationales de DPC au ministre chargé de la santé qui les arrête après information de l’OGDPC ;
  • Etablir une évaluation technique et scientifique des organismes de DPC qui demandent leur enregistrement au titre du DPC et d’assurer son actualisation périodique ;
  • Répondre aux demandes d’expertise que lui soumettent les instances de l’OGDPC ;
  • Formuler un avis sur les orientations régionales proposées par les agences régionales de santé en matière de DPC ;
  • Etablir la liste des diplômes d’université qui sont considérés comme équivalents à un programme de DPC ;

Les membres de la CSI des sages-femmes sont nommés par arrêté.

Le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes siège au sein de cette Commission.

02
CHANGEMENT D’ORIENTATION PROFESSIONNELLE
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Admission en 2ème ou 3ème année des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques

L’article L. 631-1 du Code de l’Education prévoit que des candidats, justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes, peuvent être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Pour voir la liste des grades, titres et diplôme permettant de candidater, nous vous invitons à consulter l’article 2 de l’Arrêté du 24 mars 2017 relatif aux modalités d’admission en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme :

A noter que l’arrêté du 13 décembre 2019, modifiant l’arrêté du 24 mars 2019, élargit encore la liste des grades, titres ou diplômes des candidats pouvant être admis en 2eme ou en 3eme année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme aux :
– professionnels paramédicaux titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures permettant cet exercice, ils ne doivent plus justifier pour ce faire d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein
-Les personnes appartenant au corps des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et exerçant des activités d’enseignement dans une unité de formation et de recherche dans une structure de formation en maïeutique peuvent également être admises.
Le nombre de présentation possible de candidature s’élève à deux fois, quel que soit le titre le grade ou le diplôme du candidat.
Par ailleurs, peuvent également être admis en 2ème année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou en 1ère année d’école de sage-femme les étudiants :
– engagés dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme,
ET
– souhaitant se réorienter dans une filière différente de leur filière d’origine.
Cette possibilité de réorientation est ouverte aux étudiants ayant validé une année de licence avec un parcours santé ou la PACES si les études médicales ont commencé avant la réforme.

[Références : Article L631-1 modifié par la loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 et Arrêté du 24 mars 2017 relatif aux modalités d’admission en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme modifié par l’arrêté du 4 novembre 2019]

Sages-femmes souhaitant exercer la profession d’infirmier

Les sages-femmes sont autorisées à se présenter directement au jury du diplôme d’Etat d’infirmier, dans l’institut de formation en soins infirmiers de leur choix.
Les conditions d’accès ont toutefois été modifiées par l’arrêté du 13 décembre 2018, elles sont actuellement les suivantes :
– Avoir validé les unités d’enseignement UE 3.1. S1 et UE 3.1. S2  » Raisonnement et démarche clinique infirmière » dans certaines conditions (prévues par le référentiel de formation annexé à l’ arrêté).
– Avoir réalisé deux stages à temps complet de soins infirmiers d’une durée totale de quinze semaines (Par dérogation, les personnes titulaires d’une autorisation permettant l’exercice de la profession de maïeuticien en France ou à l’étranger doivent avoir réalisé un stage d’une durée de cinq semaines permettant la validation de l’acquisition des compétences 1 et 4 définies à l’annexe II du présent arrêté)
– Avoir réalisé et validé un travail écrit et personnel de 15 à 20 pages ( 50 000 signes environ), centré sur une problématique propre à la profession d’infirmier.

Nous vous invitons par ailleurs à consulter la FAQ du site internet (rubrique formation).

[Références : Article 33 de l’Arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’Etat d’Infirmier modifié par l’arrêté du 13 décembre 2018]

Diplômes complémentaires et Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Les sages-femmes peuvent suivre une formation afin d’obtenir des diplômes universitaires (DU) ou interuniversitaires (DIU), tels que : « Périnatalité », « Echographie gynéco-obstétricale », « Suivi des grossesses à risque », « Contraception », « Homéopathie », « Acupuncture », « Médecine fœtale », « Sexologie », « Rééducation périnéale », « Tabacologie », « Lactation-allaitement », « Nutrition », etc.

Les sages-femmes peuvent également accéder à d’autres formations par le biais de la validation des acquis d’expérience (VAE).

La VAE s’adresse à toute personne qui souhaite compléter sa formation ou obtenir un diplôme dans un objectif professionnel ou personnel.
Elle est accessible à toute personne :
– qui a exercé une activité professionnelle de 3 ans minimum,
– quel que soit son statut (salarié, artisan, travailleur indépendant),

La durée de l’expérience prend en compte l’activité exercée de manière continue ou discontinue à temps plein ou à temps partiel, en France ou à l’étranger. Des activités de nature différente peuvent être prises en compte si elles ont été exercées sur une même période.

Nous vous invitons à vous rapprocher de l’un des 933 Points Relais Conseil existant en France.
Il s’agit d’une structure de proximité dédiée au conseil et à l’information sur la VAE qui pourra vous orienter et vous fournir les informations utiles à votre demande.

Pour consulter la liste des points relais conseil.

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